Les axes routiers

Ci-dessous un rendez-vous avait été sollicité par les Agriculteurs du plateau et les Associations dont SAUVONS LES YVELINES pour une rencontre/débat/concertation/communication le 5 Février 2009. C'est un rendez-vous manqué, en effet les membres du Conseil Général se sont excusés. Dommage, la présence du Conseiller du Canton à Pontchartrain, sa position de Vice Président sur ce projet de fluidification de la circulation, aurait pu trouver grace aux yeux des communes concernées et aussi renforcer la position de la Communauté des Communes Cœur d'Yvelines. La Conseillère Régionale, Mme Mireille FERRY, présente put soutenir et expliquer les orientations du SDRIF et la position du Conseil Régional.

La manifestation des agriculteurs, à la mairie de BEYNES, ce mercredi 17 decembre a été une totale réussite, avec un défilé d’une cinquantaine de tracteurs (photos consultables sur notre site: http://www.sauvonslesyvelines.com/photos.
Une discussion a pu être engagée avec le conseiller général Jean Marie TETART, vice président du conseil général en charge des routes, qui a promis d’engager une concertation avec la profession agricole dès le mois de janvier ainsi qu’avec tous les partenaires concernes.
Jean-Marie TETART a indiqué que les réunions actuelles avec les Maires avaient pour objet de définir les modalités de cette concertation avec le concours d’un cabinet spécialisé en la matière.
Les représentants de la profession agricole lui ont fait observer de manière réitérée que la concertation aurait du précéder le vote du Conseil Général actant le principe de la liaison routière.
Suite aux demandes répètées des agriculteurs, Jean-Marie TETART, tout d'abord opposé, a accepté qu’une délégation de quinze agriculteurs assiste à la réunion en présence de Mrs H. PLANCHENAULT maire de Montfort, A. BRICAULT maire de Beynes,... . Par ailleurs, au cours de cette réunion, Pierre SOUIN, Maire de Marcq et Président de SAUVONS LES YVELINES a invité publiquement JM TETART à participer à un débat contradictoire avec le Conseil Régional le 4 ou 5 Février prochain, avec invitation des élus locaux. Un courrier officiel sera envoyé cette semaine avec communication à la Presse.
Parallèlement, nous vous rappelons que SAUVONS LES YVELINES a deja adressé un courrier à 900 élus sur 52 communes, avec modèle de pétitions et délibérations contre le projet.
SAUVONS LES YVELINES, en fédérant les actions des organisations professionnelles agricoles, des élus et des associations permet ainsi d’unir les forces vives pour se défendre contre le bras de fer engagé par le conseil général des Yvelines.
Il est impératif d’agir VITE car le Conseil Général veut boucler ce dossier pour mars 2009. L’objectif : avoir le maximum de pétitions et délibérations de communes
Mot d’ordre :
ENCOURAGEZ VOS MAIRES A S’OPPOSER PUBLIQUEMENT
EXIGEZ DE VOS ELUS UNE DELIBERATION DANS LES PLUS BREFS DELAIS
Nous comptons sur votre soutien actif. Diffusez ce message autour de vous ! Toutes les infos sur www.sauvonslesyvelines.com
Pascale OGER Secretaire generale de SAUVONS LES YVELINES

le 17/12/2008

Le Conseil Général a voté les infrastructures projetées dans les Yvelines. Il ne tient aucun compte des avis des habitants. Conseiller du canton de Montfort, monsieur H. PLANCHENAULT accepte cette décision qui va à l'encontre de la diminution de la circulation routière et des économies d'énergie qu'implique le développement durable, cautionnant le tout routier et se situant par cette position à l'opposé du choix des 500 personnes de la réunion de Mme BOUTIN salle Patenôtre . Nous ne comprenons pas ce revirement par rapport aux propos tenus par le maire de Montfort en 2000.( BM 2000.)

Au cours de la séance du 23 mars 2007, le Conseil Général des Yvelines a voté, à l'unanimité moins trois abstentions (Christine BOUTIN et 2 deux élus d'opposition), le Plan de Déplacements des Yvelines. Pour le président du Conseil Général, ce plan est le complément indispensable du SDADEY approuvé en juillet 2006. Il conditionne, à son avis, la réalisation du programme de construction de logements prévu dans ce dernier.

Le plan s'appuie sur une hiérarchisation des moyens : * les réseaux ferrés dont il est demandé, à la Région et au STIF, l'amélioration des infrastructures et une meilleure régularité de fonctionnement, * des liaisons routières "de pôle à pôle" structurantes, * des transports de desserte de ces pôles, * et, pour les zones rurales, des transports "à la demande".

La Voie Nouvelle de la Vallée de la Mauldre s'inscrit dans les liaisons dites "de pôle à pôle" permettant de relier CERGY-PONTOISE (via la C13/F13), le MANTOIS-VAL DE SEINE et SAINT QUENTIN EN YVELINES.

Au sujet de la VNVM, monsieur Pierre BEDIER a précisé que : * il n'y avait pas d'autre alternative que de passer par le plateau, * ne pas faire une 2x2 voies serait une "ânerie", * il y avait, au niveau du département, des marges financières (traduction : pour réaliser le projet même sans l'apport de financements extérieurs).

Il a, en outre, souligné que la réalisation des divers projets ferait l'objet d'une concertation approfondie avec les élus et les populations concernées. Enfin, le Conseil Général a apporté son soutien, quasi-unanime, aux projets de l'Etat : * prolongement de l'autoroute A12, * bouclage de l'autoroute A104, * liaison C13/F13 entre CERGY et le VAL DE SEINE (A13).

"Cette nouvelle liaison nord-sud n'a en aucune manière vocation à assurer le grand contournement routier de l'agglomération parisienne à l'ouest ...."

Cette affirmation est en contradiction avec celle du préfet de région qui, en mai 2006, disait : "Inscrite au SDRIF de 1994, cette liaison constitue un élément de la « quatrième rocade », tangentielle routière située à l’ouest de l’Île-de-France. Cette dernière englobe dans son principe la liaison Mantes-Cergy au nord, entre l’autoroute A15 et l’autoroute A13, puis la liaison proprement dite de la vallée de la Mauldre, entre l’A13 et la RN12, se poursuit par un projet de liaison entre la RN12 et la RN10 pour aboutir au nord de Rambouillet. La liaison de la vallée de la Mauldre participe ainsi à compléter le maillage des voies rapides dans un secteur où la structuration du réseau primaire de voirie est encore aujourd’hui peu avancée. La section RN10-RN12 devait quant à elle faire l’objet d’études complémentaires de variantes de tracé."