En 2007 de nouvelles études sont lancées en SUISSE.
Dans le bulletin municipal de Juillet 2006, à propos de l'épine plantée sur la motte, Mr le Maire et Conseiller Général (9éme),
nous assurait de l'innocuité des effets des antennes, cette assurance devait nous être confirmée sur le site de L'AFSSET, mais,
l'expertise de l'IGE et de l'IGAS concernant l'éthique de l'agence laisse appparaître une lourde suspicion quant à l'objectivité du dernier rapport de 2005.
Les démissions des directeurs en étaient les prémices.
Côté OMS si l'organisation semble optimiste dans son Aide mémoire n°304 de mai 2006, elle n'en est pas moins prudente les études continuent; côté France Télécom dans
le rapport 2005 après des études pour créer des outils pour controler les ondes, l'entreprise lance des études épidémiologiques; en 2005 un document émanant de UE
nous montre que les risques sont éxistants ( RTD n°46 ).
A propos de l'OMS est-il surprenant que cette organisation soit implantée justement en Suisse où les limites sont dix fois inférieures à la France.
Parc du Chateau
Zoom Zoom
EMA regrette les risques que la municipalité pourrait faire courir à la population montfortoise d'autant
plus que Montfort n'a pas pour l'instant adhéré à la Charte des Yvelines
Article 2 – Stations de base (relais macro-cellulaire)– Engagements des opérateurs
2-1 : Implantations existantes
Pour favoriser l’information des collectivités, dans le cadre
de concertation et de transparence défini par la présente charte, chaque opérateur fournira
annuellement à l’instance, au Conseil général et aux communes signataires une carte représentant,
à une échelle permettant une localisation précise, les implantations de stations de base en service.
Cette carte mentionnera également les projets d’implantations complémentaires en déploiement
connus à la date de remise du document.
Nous voyons par cette petite phrase que d'autres antennes pourraient être implantées à notre corps défendant.
«si la porte est entrouverte le vent s'engouffre»
Contrairement aux affirmations contenues dans le compte-rendu du dernier conseil municipal du 28 Mars 2006,
des risques, même faibles, sont exprimés dans l'avis de l'AFSSE de Juin 2005 et le rapport des experts d'Avril 2005 textes ci-joint.
Pour les téléphones mobiles de 3ème génération dite 3G, nous n'avons aucun recul.
Moins au courant que les services techniques de la municipalité sur ce sujet nous avons étudié l'avis de l'AFSSE
où nous pouvons lire à la page 3 en ligne 6
"Depuis 2003, les points suivants ressortent principalement:
La publication des premiers résultats des études épidémiologiques du programme
international de l'OMS Interphone, dont l'une pourrait laisser envisager une augmentation du risque de neurinome (tumeur
bénigne) du nerf acoustique, chez des utilisateurs de téléphones mobiles d'ancienne génération ;
Une amélioration généralisée de la connaissance objective des niveaux d'exposition et l'identification
des points restant à améliorer en ce domaine;..."
page 3 en partie basse
"Les travaux épidémiologiques et surtout, les travaux expérimentaux récents sur les effets de l'exposition
aux ondes émises par les antennes des téléphones mobiles (terminaux) ne permettent pas de conclure à leur caractère nocif, en
l'état actuel des connaissances. Toutefois, la vigilance doit être maintenue et ce sujet nécessite la poursuite de travaux
scientifiques.
Il semble que toutes les études ne démontrent pas l'innocuité des champs électromagnétiques
Les études OTTAWA juillet 2005 sont introuvables sur le site de l'OMS, par contre sur le rapport des experts il est conseillé aux parents de
limiter les communications des enfants, il est même conseillé aux constructeurs de ne pas faire de publicité sur les produits ciblant les enfants...
Sur le compte rendu du CM qui ne donne que peu de renseignements, les Monfortois intéressés par ce sujet d' environnement auraient pu trouver ceux que les opérateurs ont adressés aux services techniques de notre village, ces mêmes renseignements
demandés par EMA au conseil municipal (réponse du Maire) notamment:
A cette fin, les opérateurs fourniront aux communes les renseignements suivants :
- adresse du projet d’implantation,
- type de station au sens de la circulaire du 16 octobre 2001 (macro, micro …)
- plan précis du bâtiment ou du site d’implantation et de son environnement proche,
- caractéristiques des antennes d’émission,
- analyse de la situation de l’installation au regard des sites particuliers,
- mention sur plan des périmètres de sécurité,
- distance de l’ouvrant le plus proche (fenêtre, porte, balcon) sur le linéaire de façades concerné lorsque la configuration des lieux le justifie,
- simulation de l’installation par photomontage.(la présentation du Pin de Montfort ne nous appartient pas)
En ce qui concerne toute nouvelle implantation d’une antenne relais, le maire de la commune concernée pourra demander aux opérateurs une simulation de champ électromagnétique.
Un proverbe dit: dans le doute abstiens toi
Le doute est là, sinon nos experts n'entreprendraient pas de nouvelles recherches.
Pour l'implantation des antennes les uns conseillent 100m les autres 300m, nous pouvons remarquer la différence de protection choisie par des pays proches que nous ne pouvons pas qualifier ni de farfelus, ni d'ignorants... la surface couverte n'est pas la-même, mais les vivants à l'intérieur sont des habitants enfants, adultes et personnes agées avec la santé desquels personne ne peut jouer au poker.
Nos voisins les Suisses donnent les précautions à respecter pour plus de tranquilité d'esprit